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[revue de presse] Stress et empathie : nous ne sommes pas égaux (Cerveau&Psycho)

par Stephen BUNARD 4 Décembre 2009, 17:19 Communication de crise

 



Une variation du gène codant le récepteur de l’ocytocine, « la molécule du bonheur », module notre aptitude à éprouver de l’empathie et notre réactivité face au stress. 

 

Serions-nous tous égaux face aux deux composantes socio-émotionnelles que sont la gestion du stress et l'empathie ? Non. Des variations génétiques nous y rendent plus ou moins sensibles, révèlent les récentes études de plusieurs psychologues américains. Sarina Rodrigues, de l'Institut de recherche sociale et de la personnalité et Laura Saslow du Département de psychologie de l'Université de Californie, et leurs collègues de l'Université d'État de l'Oregon, ont montré qu'une variation du gène codant le récepteur de l'ocytocine (OXTR) est responsable de notre plus ou moins bonne maîtrise du stress, ainsi que de notre degré d'empathie (la capacité à ressentir les sentiments et les émotions d'autrui, à deviner s'ils sont heureux ou tristes).

Tantôt désignée sous le nom de molécule du bonheur, tantôt d'hormone de l'amour, l'ocytocine joue un rôle déterminant dans les échanges sociaux. Les premières études ont montré qu'elle stimule l'accouchement en provoquant des contractions de l'utérus chez la femme enceinte, et favorise l'attachement de la mère à son enfant. Par ailleurs, elle tisse les liens entre individus et renforce les relations de confiance. Et ce n'est pas tout, car des sujets auxquels on a administré de l'ocytocine par voie intranasale révèlent des signes comportementaux étonnants : leur générosité envers les autres augmente et ils sont plus aptes à « lire dans les yeux » de leur interlocuteur.

Lire la suite sur le site de Cerveau&Psycho


 

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